
L'histoire de Zoé
Côte d'Ivoire

À seulement 10 ans, Zoé a déjàconstaté les conséquences du paludisme sur la vie d'un enfant. Vivant en Côte d'Ivoire, un pays durement touché par le paludisme, elle a grandi avec menace constante que représente la maladie. Une menace non seulement pour sa santé, mais aussi pour son éducation, ses rêves et sa communauté.
« Le paludisme nous fait manquer l'école, nous empêche de jouer et même de vivre », explique-t-elle. « Lorsque j'ai contracté le paludisme, j'ai dû manquer l'école pendant trois jours. J'ai raté beaucoup de cours à l'école car j'avais un contrôle le lendemain. J'avais de violents maux de tête. J'étais si faible que je ne pouvais même pas marcher pour aller aux toilettes. »
L'expériencedupaludisme qu’a vécu Zoé n'est pas unique. En Afrique, les enfants sont les plus vulnérables au paludisme et pourtant, leurs voix sont souvent ignorées. C'est pourquoi Changer l’histoire place des enfants comme Zoé au cœur d'un nouveau film et lutte pour mettre fin à cette maladie mortelle. En offrant une caisse de résonance à leur vécu pour inciter les dirigeants à agir d'urgence.
Malgré les énormes progrès réalisés au cours des deux dernières décennies ayant permis de diviser par deux les taux de mortalité liés au paludisme, nous nous trouvons aujourd'hui à un tournant critique. Nous sommes confrontés à une dangereuse résurgence du paludisme, alimentée par une situation catastrophique : résistance aux outils actuels, phénomènes météorologiques extrêmes, crises humanitaires et déficit de financement mondial.
Les modélisations du Projet Atlas du paludisme prédisent que sans investissement accru, 337 000 vies supplémentaires pourraient être perdues à cause du paludisme en Afrique. 80 % d’entre elles seraient des enfants.
Pour des filles comme Zoé, le fardeau est particulièrement lourd. « Quand j’attrape le paludisme, ma mère doit arrêter de travailler pour s’occuper de moi », dit-elle. « Cela me rend triste, car nous sommes toutes les deux perdantes.»
Les filles et les femmes sont souvent les plus touchées par le paludisme : elles manquent l’école, le travail, et assument souvent la charge des soins. Cette maladie empêche les enfants de vivre leurs rêves et de réaliser leur plein potentiel.
Le message de Zoé est clair : « Nous avons besoin d’aide pour en finir définitivement avec le paludisme. Nous voulons grandir en bonne santé, allerà l’école et devenir qui nous voulons être.»
En écoutant Zoé et les enfants comme elle, nous pouvons changer les choses. Un investissement durable dans la lutte contre le paludisme permet non seulement de sauver des vies, mais aussi de défendre la sécurité sanitaire mondiale ainsi que notre avenir commun.




