L'histoire de Silvine

Ouganda

storyteller

Silivi a 10 ans. Avec sa famille elle a été contrainte de fuir leur maison en République démocratique du Congo lorsque les bombes ont commencé à pleuvoir. Leur voyage vers l'Ouganda a été long et dangereux, et des membres de sa famille ont été tués par les forces rebelles. Pendant des jours, ils ont dormi dehors dans la forêt, exposés aux piqûres mortelles des moustiques vecteurs du paludisme.

« Nous sommes arrivés sans rien. Même pas une moustiquaire », raconte Silvi. « Une bombe est tombée et a détruit notre maison, alors mes parents et moi avons dû courir. Nous avons dû dormir sous la pluie. Dans la forêt, nous avons été piqués par des insectes et des moustiques. »

L'Ouganda accueille aujourd'hui 1,8 million de réfugiés. Parmi les nouveaux arrivants, 30 % se révèlent positifs au paludisme. Alors que le conflit continue de s'intensifier dans la région, de plus en plus de familles comme celle de Silvi sont déplacées, mais les ressources nécessaires pour les protéger et les soigner peine à suivre le rythme. Malgré cette pression croissante, chaque réfugié arrivant en Ouganda est testé pour le paludisme et reçoit un traitement si nécessaire. Silvi se souvient d'être tombée malade à son arrivée au camp de réfugiés de Nakivale : « J'étais malade. Mon corps a commencé à être différent. J'avais de la fièvre, des maux de tête. Je savais que je souffrais du paludisme.»

Les familles de réfugiés ont un besoin urgent d'un meilleur accès au dépistage, au traitement et aux moustiquaires. Prévenir la propagation du paludisme pendant les crises humanitaires permet non seulement de sauver des vies, mais aussi de contenir la maladie et d'assurer notre sécurité à tous.

Grâce au soutien continu de partenaires, dont le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, les agents de santé de première ligne dans les camps de réfugiés en Ouganda sont équipés afin d’intervenir rapidement, même dans les situations les plus difficiles. Maintenir des contributions importantes au Fonds mondial est essentiel pour garantir que les outils vitaux parviennent aux plus vulnérables, en particulier en temps de guerre et de crise humanitaire, lorsque le risque de paludisme est encore plus élevé.

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