Il est temps de changer l'histoire, le ferez-vous?

Il est temps de changer l’histoire

Les enfants sont les plus vulnérables au paludisme, et pourtant, leurs voix sont souvent ignorées.

‘Changer l’histoire’ place les enfants au cœur de la lutte contre la maladie, et amplifie leurs voix pour inspirer une action mondiale. Leur vécu témoigne de ce qui fonctionne, de ce qui est menacé et rappelle pourquoi une action urgente est nécessaire.

Au cours des deux dernièresdécennies, le taux de mortalitédû au paludisme a diminué de moitié dans le monde. Mais sans investissementsupplémentaire, nous risquons de perdrecetteavance.

Protéger les plus vulnérables

Lorsque des familles sont contraintes de fuir leur foyer, elles laissent souvent tout derrière elles, y comprisce qui les protégeait dupaludisme.

En dormant dehors sans moustiquaire, elles s'exposent à des piqûresmortelles.

L'accès au dépistage, au traitement et aux moustiquaires sauve des vies.

Une convergence de défis sans précédent

Nous nous trouvons aujourd’hui à un tournant décisif. La résistance aux outils actuels, les conditions météorologiques extrêmes, les crises humanitaires et le manque de financement mettent en péril l'opportunité d'éliminer le paludisme.

De nouvelles données montrent que sans investissement accru, le paludisme pourrait tuer 337 000 personnes supplémentaires en Afrique, dont 80 % d'enfants.

Le paludisme exerce également une pression sur les systèmes de santé fragiles et masque d'autres maladies susceptibles de provoquer de futures pandémies. En éradiquant le paludisme, nous pouvons contribuer à protéger chacun, partout dans le monde.

Éliminer le paludisme est encore à portée de main.

2025 est notre chance de nous remettre sur les rails.

Pour la première fois dans l'histoire, nous disposons des outils nécessaires pour inverser la tendanceface au paludisme. Entre les moustiquaires de nouvelle génération, les nouveaux médicaments vitaux et les premiers vaccins antipaludéens au monde, l'innovation transforme le champ des possibles. Et grâce aux recherches de pointe en cours, notamment sur les moustiques génétiquement modifiés conçus pour stopper la transmission à la source, les outils de demain sont déjà à portée de main.

Cependant, les outils seuls ne suffisent pas. Nous avons besoin d'un leadership fort et d'investissements importants pour les rendre accessibles à ceux qui en ont le plus besoin.

La reconstitution complète du Fonds mondial sauvera des vies, enrayera le paludisme et renforcera les systèmes de santé.

Il est temps de Changer l'histoire.

Découvrez toutes les histoires vraies qui se cachent derrière cette puissante campagne.

Écoutez les voix des enfants qui appellent les dirigeants du monde à mettre fin au paludisme pour sauver la vie de millions d'enfants.

nosHistoires

L'histoire de Silvine

Ouganda

Silvine a 10 ans. Elle a fui la République démocratique du Congo lorsque les bombes ont commencé à pleuvoir. Sa maison a été détruite. Sa famille a été chassée. Elle a couru avec ses parents à travers la forêt, dormant sous les arbres, sans rien d'autre que la peur et les piqûres de moustiques. « Nous sommes arrivés sans rien. Même pas une moustiquaire. » L'Ouganda abrite aujourd'hui 1,8 million de réfugiés, chez qui le paludisme est omniprésent. 30 % des nouveaux arrivants sont testés positifs. Silvi était l'une d'entre eux. « J'avais de la fièvre, des maux de tête. Mon corps semblait différent. Je savais que c'était le paludisme. » Grâce au traitement dispensé dans le camp de réfugiés de Nakivale, Silvi a survécu. Mais le risque demeure élevé. Les familles de réfugiés ont urgemment besoin d’avoir accès au dépistage et au traitement, et ont besoin de moustiquaires pour se protéger. Le Fonds mondial contribue à rendre cela possible. Nous devons assurer sa reconstitution.

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L'histoire de Justine

Ouganda

Justine a survécu. Son mari a été tué. Elle a été kidnappée. Elle a couru avec deux enfants, l'un sur le dos, l'autre dans les bras. Et c’est tout. « Je n'ai rien emporté. » En route, son bébé est tombé malade. Puis son enfant. Paludisme. Pas de moustiquaires. Pas d'abri. Juste la peur et la fièvre. Ils ont pu arriver en sécurité en Ouganda. Les deux enfants ont été testés. Tous deux ont été traités. Tous deux ont survécu. Grâce au Fonds mondial, l'Ouganda teste et traite chaque réfugié contre le paludisme. Mais avec l'aggravation des crises et les coupes budgétaires, ce système est mis à rude épreuve. Nous avons besoin de plus de soutien pour assurer la sécurité des enfants comme ceux de Justine.

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L'histoire de Léa

Burkina Faso

Le Dr Léa Paré Toé est une scientifique en première ligne du combat contre le paludisme. Elle a perdu des proches à cause de la maladie. Elle dirige aujourd'hui des programmes de recherches de pointe sur le forçage génétique chez Target Malaria au Burkina Faso. « Le paludisme tue nos enfants et nos économies. Nous devons voir plus grand. » Ses travaux ciblent les moustiques eux-mêmes. Ils sont modifiés génétiquement, ce qui réduit leur capacité à transmettre la maladie. Ils éliminent la menace à la source. « Nous devons innover. » Léa croit également à l'implication des communautés dans la recherche, à la transparence et au renforcement de la confiance du public. « Sans compréhension, l'innovation échoue. » Elle est convaincue que l'élimination est à portée de main. Et elle n'est pas seule. Avec des investissements, la science et le soutien des communautés, nous pouvons mettre fin au paludisme. Pour de bon.

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L'histoire de King

Ouganda

King est danseur. Membre des Ghetto Kids d'Ouganda. Il a participé à Britain's Got Talent et America's Got Talent. Mais avant cela, il a perdu son meilleur ami à cause du paludisme. « C'était un garçon gentil. Et drôle. Il m'a appris à danser. » King pensait que le paludisme était facile à traiter. Jusqu'à ce que ce ne soit plus le cas. Son ami est décédé. Il porte toujours le bracelet qu'il lui avait offert. « C'est là que j'ai compris que le paludisme n'était pas une maladie comme les autres. » Changer l’histoire met des histoires comme celle de King au cœur de la lutte. Parce que les enfants savent ce qui fonctionne. Et ce qui ne fonctionne pas. Grâce à de nouveaux outils et à un soutien mondial, nous pouvons stopper net le paludisme. Mais nous avons besoin de financement. Nous avons besoin de leadership. Et nous en avons besoin maintenant.

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L'histoire de Zoé

Côte d'Ivoire

Zoé a 10 ans. Elle vit en Côte d'Ivoire, où le paludisme est omniprésent. Elle en a souffert, et a vu ce que la maladie fait. Elle a manqué l'école. Les jeux. La vie. J'ai manqué trois jours d'école. J'avais un contrôle le lendemain. Je ne pouvais même pas aller aux toilettes. Pour Zoé, le paludisme n'est pas seulement une maladie. C'est un revers. Pour elle. Pour sa famille. Pour son avenir. « Quand j'attrape le paludisme, ma mère doit arrêter de travailler pour s'occuper de moi. Nous sommes toutes les deux perdantes. » Les filles comme Zoé en paient le prix fort. Moins d'école. Moins de revenus. Plus de risques. Mais Zoé sait ce qu'elle veut : « Nous avons besoin d'aide pour mettre fin au paludisme. Nous voulons grandir en bonne santé, aller à l'école et devenir qui nous voulons être.» Changer l’histoire est son appel au monde entier. Nous pouvons y mettre fin. Mais nous devons agir. Maintenant.

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L'histoire de Krystal

Ouganda

Krystal a grandi dans la peur du paludisme. Elle voyait son frère convulser à cause de la fièvre. Sa famille n'avait pas d'argent pour les médicaments. « Nous ne pouvions que prier. » Avec l'arrivée du Fonds mondial, sa vie a changé. Moustiquaires gratuites. Dépistage et traitement gratuits. Aujourd'hui, Krystal est entomologiste chez Target Malaria en Ouganda. Elle développe des moustiques génétiquement modifiés qui aident à stopper la maladie. « Nous réduisons la fertilité des moustiques, ce qui diminue la transmission du paludisme. Cette nouvelle caractéristique se transmet entre moustiques. » Mais une telle technologie ne sert à rien sans confiance. Krystal et son équipe travaillent avec les communautés pour vulgariser les recherches scientifiques, susciter le soutien et pérenniser l'innovation. « Nous sommes au plus près du problème. Nous apportons pertinence et urgence. » Elle appelle les dirigeants à s'engager, à financer la lutte, à tenir leurs promesses. Nous avons besoin de volonté politique.

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